Trois extraits vidéo de la performance de 25 minutes donnée en 2013 au 8e Festival du texte court de Sherbrooke. L'ensemble comportait quatre textes (Pardonnez-moi..., Les absents, La valse, Quatre-ving-seize ans) et s'articulait autour de quelques objets d'intérêt : les litanies, les événements qui nous les font reconnaître et la musicalité du langage en général.
Pardonnez-moi mon père car y s'est jamais rien passé est performé avec contrebasse dans un confessionnal de portes patio.
Texte écrit autour de la litanie compulsive d'un non violeur, non violé.
Les absents est une série de réinterprétations de messages vocaux, bien réels, laissés sur différents répondeurs, dont le mien. Les messages sont pris en dictée musicale pour ensuite constituer une véritable partition. Plusieurs de ces messages ont été récoltés pour la courte résidence de création à Tour de bras pour les 15e Rencontres des musiques spontanées (RMS, Rimouski, 2012).
Sur les deux autres textes : La valse est tirée du projet Étrangement et figure dans la publication Notes aux îles de la Madeleine (la Morue verte, 2010). Elle chante la petite aliénation de tous les jours. Quatre-vingt seize ans aborde la démence sénile. Dans les deux cas, plusieurs passages sont traités "musicalement", tant par le ton de la voix que par son soutien ou son transfert à la contrebasse.